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La problématique sécuritaire aura fini de rapprocher à nouveau, et après une courte parenthèse de doutes, les dirigeants saoudiens et américains. Cela se traduit forcément par des arrangements saoudo-américains gagnants-gagnants, qui peuvent englober toutes sortes de dossiers stratégiques et bilatéraux y compris le déblocage et l’accélération de programmes d’armement majeurs. Traditionnellement, les dirigeants saoudiens, et ceux des autres monarchies du Golfe, ont tendance à réagir à chaud aux évènements, jusqu’à prendre les décisions les plus difficiles sous la pression d’une actualité menaçante. Traditionnellement aussi, et culturellement peut-être, les Américains profitent de telles situations, intensifient leurs pressions sur leurs partenaires jusqu’à leur arracher des engagements lourds et coûteux.
Dans cette note de 900 mots, Middle East Strategic Perspectives évalue les révélations, faites le 10/09, alors que Barack Obama s’entretenait au téléphone avec le Roi Abdullah Ben Abdulaziz et qu’il lui envoyait le lendemain son Secrétaire d’Etat John Kerry à Djeddah, par l’opposant saoudien Mujtahidd (@mujtahidd) sur l’engagement pris par les dirigeants saoudiens de donner aux industriels américains le gros du programme naval saoudien (RS65md) et d’en exclure les Français pour ne leur confier que des miettes… MESP replace ces révélations dans leur contexte, et évalue les vrais risques pour la France de perdre Sawari III.
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Tags: Abdullah Ben Abdulaziz, Arabie Saoudite, Barack Obama, Etat Islamique EI, Etats-Unis, Fire Scout, Raytheon, France, Frères Musulmans, général Abdullah al-Sultan, Iran, Libye, Lockheed Martin, MH-60, Mujtahidd, Northrop Grumman, Royal Saudi Navy, Russie, Salman Ben Abdulaziz, Sawari III, Sikorsky, Syrie, Turquie