Liban – France: Pour Thales, le “hasard” fait bien les choses…  


Le Liban est un marché particulier. Le contrat Donas, piloté par ODAS, est lui-même singulier, délicat et même fragile. Ce contrat de $3md, lancé au profit exclusif de sociétés françaises et de l’Armée libanaise, est complété par un autre programme, de $1md, financé lui aussi par Riyad. Ce deuxième programme profite aussi à des entreprises françaises, mais pas seulement, et à l’Armée, mais pas uniquement.

Une société française, Thales, figure parmi les grands bénéficiaires de ces contrats saoudo-libanais, comme elle profite aussi, sur le marché libanais, d’autres projets civils et militaires, de manière directe ou indirecte. De manière “accidentelle” pour certains, “à la baraka” pour d’autres…En effet, son dispositif stratégique et opérationnel paraît défaillant, contrairement à ses capacités et moyens affectés à des marchés arabes sensiblement plus importants, dans le Golfe notamment, ce qui suscite de nombreuses interrogations sur son fonctionnement…

Dans cette note, de 6567 mots, réservée à ses clients, MESP propose un SWOT analysis de l’approche générale du marché libanais (et levantin) par Thales, et tente une comparaison, objective, entre les performances réalisées sur ce marché et celles réalisées sur d’autres marchés régionaux, dont les marchés saoudien, qatari, émirati, omanais et irakien. Des failles évidentes dans la compréhension stratégique des marchés, dont le marché libanais, expliquent les risques qui pèsent aujourd’hui et qui pèseront plus tard sur les intérêts du groupe… Ces mêmes failles sont également visibles sur le plan tactique et opérationnel (choix des réseaux etc.).

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