Golfe – France: Divergences saoudo-émiraties et incidences sur les intérêts français


Au sommet de Conseil de Coopération du Golfe de Riyad (05/05), auquel assistait le Président français François Hollande, l’absence de l’homme fort d’Abu Dhabi cheikh Mohammad Ben Zayed Al Nahyan n’est pas passée inaperçue. Certes, les Emirats Arabes Unis étaient présents au sommet et bien représentés par une délégation conduite par le vice-Président et Premier ministre l’émir de Dubaï cheikh Mohammad Ben Rached Al Maktoum. Mais l’absence de Mohammad Ben Zayed, qui rentrait d’une visite officielle à Washington et qui doit participer au sommet CCG-EU de Camp David, mérite d’être soulignée pour ce qu’elle signifie au niveau des relations saoudo-émiraties, et ses incidences éventuelles sur les intérêts français en Arabie saoudite et aux EAU.

Dans cette note de 3666 mots, réservée à ses clients, MESP annonce une compétition entre l’Arabie saoudite et les EAU pour montrer “qui d’entre eux est plus français que l’autre”, et prévoit des retombées positives directes sur les intérêts français dans le Golfe et au Moyen-Orient.

Dans cette note, MESP s’intéresse à un axe de coopération particulier, la défense, et note une curiosité poussée des Saoudiens à l’égard du Rafale, et un intérêt confirmé des Emiratis pour l’avion polyvalent français. Si la curiosité saoudienne peut se transformer en un intérêt réel, une commande saoudienne d’avions de combat français, entendre non américains, reste difficile à imaginer encore aujourd’hui. Quoique… Par contre, l’intérêt émirati est plus facilement (et plus rapidement) transformable en commande. La compétition saoudo-émiratie contribue à crédibiliser cette analyse…

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