L’inauguration du Centre Français des Affaires à Téhéran est annoncée pour mai 2016. MESP voit une série d’avantages dans une telle initiative lancée dans le contexte franco-iranien actuel :
(i) Une réponse concrète à des besoins réels
Le CFAT offre aux entreprises françaises ses services logistiques et opérationnels dès leurs débuts de prospection du marché. Il découle de besoins réels, et est conçu pour y répondre concrètement.
C’est une réponse à l’intérêt que manifestent pour le marché iranien qui s’ouvre enfin à elles, les entreprises françaises. Ces entreprises, toutes tailles et tous secteurs confondus, optent ainsi pour une mise en commun de leurs moyens, en s’introduisant sur un marché qu’elles ne connaissent pas pour nombre d’entre elles.
(ii) Un multiplicateur de puissance pour le business français
Fort de l’expérience de ses dirigeants et des encouragements des autorités et des parrains parisiens de “la diplomatie économique”, le CFAT peut être perçu comme un “multiplicateur de puissance” dont profitera certainement la présence économique et commerciale française en Iran. Il n’est en aucun cas un concurrent ou rival des structures officielles, patronales ou même privées, présentes en Iran ou qui se lancent dans la prospection du marché.
(iii) Un modèle dynamique dont pourraient s’inspirer les Iraniens
Ce projet, piloté par l’ADIT, avec l’appui du MEDEF International, crée déjà une dynamique positive sur la voie Paris-Téhéran en réduisant les distances entre partenaires et en contribuant à éliminer les barrières qui pouvaient affecter les échanges franco-iraniens.
Un tel projet pourrait encourager les Iraniens à réagir en élargissant à leur tour leurs structures parisiennes dédiées aux échanges économiques et commerciaux, ou en y créant des structures mieux adaptées.